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La machine à noeuds de mots de Arthur Tenor

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Avoir un père inventeur n’est pas de tout repos et lorsque ça dernière invention permet de mieux mémoriser, le jeune Sébastien Bomplan n’a aucune hésitation et la teste de suite pour pouvoir apprendre plus facilement son poème. Oui, mais la machine est mal réglée…

Arthur Tenor dans ce court récit, destiné à un jeune public, amusera sans nul doute nos chères têtes blondes (mais pas uniquement), notamment avec ces salades de mots que fait le jeune protagoniste à longueur de temps. Doit-on en retenir une leçon ? J’espère que l’histoire fera prendre conscience à nos enfants qu’il faut toujours écouter les grands et blabla tous les grands principes… L’histoire est juste là pour leur faire passer un bon moment et c’est ça l’essentiel !

La Volpilière (Mars 2010)78 pages 9.00 € ISBN : 9782917898215
Couverture : Nicolas Le Tutour

Sébastien Bomplan a une chance inouïe, son père est inventeur-de-génie ! M. Bomplan ne crée que des machines utiles : la balayette-à-miettes-musicale, la casserole-ténor-qui-chante-quand-les-carottes-sont-cuites, la machine-à-beurrer-ses-tartines-le-matin

Un beau jour son père semble bien occupé et enthousiaste à l’idée de présenter sa toute dernière invention à son fils mais il manque encore quelques réglages à faire. Si seulement Sébastien n’avait pas été aussi impatient et curieux.

Le garçon regarde la machine-à-mémoire. Elle clignote de partout, émet un ronronnement de matou, paraît inoffensive. L’idée trotte, trotte galope ! Sébastien hésite. Ce projet ressemble un peu trop à une grosse bêtise. Oui, mais voilà, la tentation est si forte qu’il se décide d’un coup. Il saute du fauteuil-à-Raser, se précipite jusqu’à la merveilleuse machine, ajuste le sèche-cheveux sur sa tête. Il tend la main vers le bouton rouge. Ses doigts tremblent. Il ferme les yeux et dit en appuyant sur le champignon :
Adieu, Sébastien !


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