Dossiers Vampire 2
Jack Fleming, nouvellement vampirisé, aide son ami détective Charles Escott dans une affaire de vol de timbre et alors que tout se passait pour le mieux, la voleuse / vendeuse se rend compte que les billets ont été marqués, ce qui n’était absolument pas prévu. Escott a failli perdre la vie ce qui le met dans une rage noire.
Jack, quand à lui, se retrouve avec à ses trousses deux tueurs de vampires qui bien entendu, sont au courant de sa condition.
Rajouté à cela la sŒur de Maureen qui ressurgit pour essayer d’avoir des nouvelles de sa sŒur et vous obtiendrez un sacré Mic-Mac.
Ceci est la deuxième volume des aventures du nouveau vampire et ex-journaliste Jack Fleming, le seul vampire – si je ne me trompe pas – à préférer le sang de porc au sang humain. Je trouve le personnage particulièrement intéressant dans la mesure où il ne colle absolument pas à l’image qu’on se fait du vampire, tant au niveau de son alimentation, que de son attitude ou encore de sa non-crainte des habituels gri-gri anti-vampires.
Au niveau de l’histoire même, l’entrecroisement de plusieurs trame (Les enquêtes d’Escott, la recherche de Maureen, la survenue de sa sŒur, et le pseudo-club Van Helsing) rend l’action très dense (l’ensemble faisant un peu plus de 200 pages).
Si vous rajoutez à cela un style efficace, vous comprendrez que c’est un bon moyen de passer un bon moment.
J’ai Lu – (Avril 2006)– 282 pages 5.80 € ISBN : 2-290-35099-0
Traduction : Benoït Domis
Titre Original : Bloodlist (1990)
Jack Fleming et son compère, Charles Escott, ne désespèrent pas de retrouver Maureen, la belle qui a transformé Jack en vampire cinq ans plus tôt, même s’ils en sont réduits à passer des annonces dans la presse. Mais c’est aussi une arme à double tranchant qui met Jack à la merci de n’importe quel détraqué assez malin pour lire entre les lignes. Des dingues comme James Braxton, par exemple, ce libraire new-yorkais qui se prend pour un chasseur de vampires. Ou Gaylen Dumont, cette charmante petite vieille qui se prétend la sŒur de Maureen mais dont les motivations à la retrouver sont rien moins que douteuses… Pas de doute, dans le Chicago de la prohibition, les liens du sang ont une couleur bien particulière.